Sombre mais plaisant, fantômatique mais intriguant, etouffant et spacieux à la fois, le Parc offre une balade agréable à quiconque ose s'aventurer entre ses arbres tous droits, tous maigres et sans feuilles, ses bancs métalliques, ses herbes rases, ses pierres allignées et ses enormes Menhirs enivrés de mystère.

Personne ne sait exactement combien de tombes se trouvent postées dans le Cimetière. Ce qui est evident, est que celles qui sont encore visibles, en cachent d'autres, térrées là depuis surement de bien nombreuses années. La peste est la principale vague de décès qui à entraîné là une augmentation des sepultures. Richement parés ou miserables, bancales ou dignes, nombreux sont les témoins de l'époque passée. Mais rares se font aujourd'hui les fleurs.

Ce petit coin de verdure se trouve en dehors des terres de l'Oprhelinat. Tout le monde peut donc s'y rencontrer, s'y promener en toute liberté. Sauf les orphelins, qui se trouveraient ainsi traités en tant que fugueurs. Les arbres se font moins maladifs, la verdure est plus dense, les fleurs moins rares, et les balades plus agréables.

Comme son nom l'indique si bien, le Lac " perdu " se trouve au fin-fond du bois, dans une sympathique clairière de verdure, pâlement bercée par les rayons d'un rare Soleil. Ce surnom, si peu accueillant, lui vient du fait que pour le trouver, et pouvoir y passer du temps, le mieux est de se laisser perdre entre les arbres, de s'enfoncer dans la vegetation sans peur de ne plus retoruver son chemin. Il est en effet difficile de s'y rendre. Mais le jeu en vaut pourtant la chandelle.

Enfoncée au fond du bois, non loin du Lac, et masquée par une dense couche de verdure, la Grotte est un endroit qui reste, et restera pour tous, assez méconnu, et assez mysterieux. Qui dit mystère, dit effroi ou curiosité. Beaucoup de rumeurs courent quant à sa grandeur, son interieur glauque et noir, qui renfermeraient des créatures mythiques et peu aimables. La Grotte fait grossir les légendes et frémir les plus jeunes. Peu de gens y trouvent le loisir de la decouvrir.